Section Fonderie
  Sectionnant le rempart antique en plusieurs endroits, des galeries voutées et des passages en briques nous rappellent que dans les anciens locaux
  des religieuses de Sainte-Claire du Salin, la Fonderie Nationale de canons s'était installée en 1793. Sous diverses appellations dues aux changements de régime,
  elle dura jusqu'en 1866. Les seuls vestiges encore en place sont les parties basses des fours à fondre le bronze.
  Dans une salle spéciale sont exposés : plans, vues et divers objets,tels moulages ou maquettes de canons, ainsi que différents types de boulets.
   En résumé, il s'agit là dans cette section de l'un des témoins privilégiés de la période révolutionnaire à Toulouse et du patrimoine industriel de la région.
  L'ensemble de la Fonderie (ventouses, cheminées, rampes d'accès...) est inscrit, depuis le 13 Février 1996, sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

     Traditions et art populaire
  Les deux principales galeries de la Fonderie présentent l'ancien outillage de plusieurs professions de la vie rurale toulousaine, au courant du siècle dernier.
  C'est ainsi que l'on peut voir, dans la ventouse nord, les outils professionnels des métiers de la campagne et de l'alimentation, telles la panoplie du meunier,
   du boulanger, de l'agriculteur, du vigneron, mais aussi du maréchal-ferrant avec quelques pièces d'attelage.
  La ventouse sud expose l'artisanat,par exemple le travail du fer et du cuivre. Elle comprend les outils du martineur de Durfort, du forgeron, du soudeur et du serrurier ;
  l'outillage du batiment : macon, tailleur de pierre et de brique,ramoneur ; l'art du bois avec le charpentier, le menuisier, le bucheron, le sabotier et également un artisanat
   typiquement local : le jouatier ; puis l'imprimeur, le relieur, l'horloger et le balancier. Nous pouvons voir le fourreur, le gantier, le chapelier et le coiffeur. Ajoutons le faiencier,
   le miroitier et un métier féminin : la blanchisseuse avec ses battoirs et ses baquets. Bref, nous présentons une section des arts et traditions populaires comprenant un millier d'outils.
  Pour compléter cette longue énumération, nous terminerons par des souvenirs de l'Institut.
  Dans deux vitrines, sont exposés des appareils de chimie du chanoine J.-B. Senderens qui fut professeur dans ces murs et qui travailla avec Paul Sabatier, prix Nobel de chimie.
   Tout à coté, des instruments de physique ont appartenu à Mgr Z. Carrière. Il étudia l'acoustique et plus particulièrement la propagation des sons.
  Enfin, le Père J. Carles, maitre de recherches en biologie végétale, présente ses appareils avec les brevets d'invention.
  Cet ensemble permet aux visiteurs de traverser brièvement les siècles et de voir l'empreinte qu'a laissée l'homme sur le sol toulousain.

   La variété et le nombre de motifs sculptés d'origine gallo-romaine font actuellement de ce musée une collection architectonique de premier plan et la plus belle sur la ville antique
  de Toulouse. Enfin, les diverses sections situées dans leur cadre d'origine donnent à cette présentation une qualité archéologique exemplaire et prestigieuse.

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Cour basse, environnement du Musée Archéologique