Le conférencier l'abbé Georges Passerat a transmis sa passion pour cette langue à toute l'assemblée (90 personnes).
 Docteur en théologie, président du Collège d'Occitanie, il enseigne l'histoire religieuse du Moyen - âge à l'Institut catholique de Toulouse.
  Il est présent dans toutes les grandes manifestations pour défendre la ''lenga nostra''.
  L'histoire de cette langue a commencé avec les poésies et chants des Troubadours au Moyen-âge.
 Depuis, même s'il y a eu des périodes difficiles, elle n'a cessé d'être présente dans le quotidien mais aussi dans la littérature.
 Au XIXe siècle, Frédéric Mistral la ressuscite en créant le Félibrige. Au XXe siècle, des grands noms comme Estieu, Rouquette, Salvat, Nelli
 ou Lafont lui ont donné ses lettres de noblesse.
 Dans les années 70, le renouveau se manifeste avec des chanteurs comme Marti, Nadau, Fraj.
 Non, l'occitan, appelé souvent patois, n'est pas une langue morte.
 Le 24 octobre, une manifestation pour la défense de la langue a rassemblé plus de 20 000 personnes à Carcassonne.
 Un festival lui est consacré tous les ans à Toulouse et sa région. Les stations du métro de Toulouse sont signalées en occitan.
 Il est enseigné dans les ''calandretas'' et pris en option dans l'enseignement de l'Éducation nationale.
  Cette conférence a été accompagnée de quelques chants connus en occitan comme Se canto, la Coupo santo ou la Toulousaine.
  Natalène venue de Rieux-Volvestre et Jo de Balma ont entonné ces chants et ont fait vibrer les fenêtres de la salle des fêtes.
 Pour clôturer cette soirée, l'association Florus a offert le verre de l'amitié et a surpris les personnes présentes en leur offrant le célèbre ''millas''
 confectionné le matin même par Aude,Francis et Jean-Claude.